Les recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF) vont permettre l’augmentation du taux d’endettement passant à 35%. Un assouplissement pour l’achat en particulier d’un premier bien immobilier.
L’immobilier constitue une activité incontournable pour les banques. Malgré le contexte sanitaire actuel, les taux des crédits immobiliers sont stables. Du côté des meilleurs dossiers, les taux restent sous la barre des 1%.
Le HCSF a donc décidé d’accorder trois assouplissements, malgré un niveau de risque élevé pour les banques en raison du contexte économique. Premièrement, les banques pourront accepter davantage de dossiers en dehors des recommandations du HCSF : cette marge passe de 15 % à 20 %. Ensuite, le taux d’endettement maximal des ménages, c’est-à-dire la part des revenus destinés au remboursement du prêt, passe de 33 % à 35 %. La troisième mesure concerne la durée d’endettement pour un achat dans le neuf ou avec travaux dans l’ancien : elle passe de 25 ans à 27 ans.
Les banques toujours prudentes
Serra t’il plus simple d’obtenir un credit immobilier ? Pas spécialement, car les banques devraient rester prudentes. Il faut compter un apport de 30 à 50 % dans le cadre d’un investissement pour un projet équestre comme une écurie de propriétaires. Dans un cadre professionnel, nous constatons que 2 projets sur 5 aboutissent à un accord de crédit et dans un cadre particulier 3 dossiers sur 5, la sélection reste donc très rude.
Les banques vont également regarder scrupuleusement le « reste à vivre » des emprunteurs. Avant la crise, elles demandaient 700 € de reste à vivre pour une personne seule et 1 200 € pour un couple ; ce sera désormais 850 € et 1 500 €, plus 300 € par enfant à charge.